L’invité d’honneur
Jean-Claude SERVAIS est né le 22 septembre 1956 à Liège, même si ses parents sont originaires de Gaume : son père de Tintigny et sa mère de Jamoigne. Ses racines gaumaises vont le marquer profondément. Après des humanités à l’Athénée de Chênée, il suit des études d’Arts Graphiques à l’Institut Saint-Luc de Liège et s’oriente ensuite vers la bande dessinée. Ses études terminées, il quitte Liège pour rejoindre sa grand-mère, à Jamoigne et y installer son atelier où il réside toujours.
En 1975, c’est le début du succès, avec une première publication dans « Cartes blanches » de l’hebdomadaire
« Spirou », il réalise ensuite une série d’histoires pour l’hebdomadaire « Tintin ». 1982 consacre enfin Jean-Claude SERVAIS, avec trois albums : Tendre Violette chez Casterman, La Tchalette chez Du Lombard et Iriacynthe chez Jonas. Ces trois albums sont déjà marqués et imprégnés des thèmes qui lui resteront chers : la nature, la campagne, la femme, le fantastique populaire et la sorcellerie. A partir de cette époque, il accumule les prix, les invitations aux festivals, les expositions et les sollicitations de la presse belge et étrangère. En 1992, SERVAIS entre dans la prestigieuse collection “Aire libre” de Dupuis
Dessinateur réaliste et sensible, dans la tradition des grands artistes de la gravure du XIXe siècle, amoureux
de la nature, SERVAIS est aussi un merveilleux conteur qui nous fait partager son enthousiasme et sa ferveur.

Smudja est né à Novi Sad en 1954 en Yougoslavie. Il émigre vers la Suisse au début des années 1980. Là, il exerce son coup de pinceau pour un galeriste en reproduisant à l’identique les toiles des grands maîtres de l’impressionnisme. Véritable touche-à-tout, il réalise des copies, travaille sur toile, bois, fait des caricatures avant de trouver un poste de professeur de dessin à Luca en Italie. Son Vincent et Van Gogh est un vieux projet auquel il tient particulièrement, Smudja y dévoile l’étendue de son talent en imitant à la perfection certaines des toiles de Van Gogh. Son interprétation très personnelle de l’histoire de Van Gogh (il part du principe que le peintre hollandais ne doit son génie qu’à son chat) retrace le parcours de ce génie incompris avec autant d’humour que de talent. En janvier 2004, il entame le premier volet de la série Le Bordel des muses, édité chez Delcourt.

